Entre chien et loup

2013 · OFF

Un festival d’été. La journée solaire fond dans l’indigo tandis que des éclairages diffus prennent position contre la nuit. L’heure du doute. Une douce fébrilité s’empare de tous pour de bon avec le salut du soleil au couchant...

Les présences visuelles ne suffisent plus. La pénombre réduit l’espace de perception, impose une autre lecture de son environnement proche pris dans un lointain toujours en mémoire. Une lampe frontale ou un feu de véhicule peut surgir et semer le doute mais cela ne dure pas.

Chacun sort d’instinct de sa torpeur, se rapproche ou va ailleurs. Le mouvement fait place au sentiment d’impuissance . Les gens s’agrippent au brouhaha, s’adosse à lui. Il se peut aussi qu’une voix s’adresse à vous, rien qu’à vous. La lecture change à nouveau Les extrémités gouvernent alors. Le règne des mains, des lèvres.

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